J'espère que tu reviendras bientôt, ici, c'est la pénurie, 
 
 Les regards hagards, les lascars et la sale vie : 
 
 Hélas, la vie, ici souvent sourit aux vicieux, 
 
 Les faibles y sont écrasés; 
 
 Tu sais y'a plus d'pitié, 
 
 Pas de crédit, du discrédit, 
 
 Pour celui qui n'est pas discret. 
 
 Direct, la mort sourit, 
 
 Aux audacieux, vieux, pieux, prie les cieux, 
 
 La chance est partie, 
 
 Sale partie, mal partie, game over fin d'partie, 
 
 La dérive est là, pas d'favelas, 
 
 Mais la mort mentale, 
 
 C'est fatal, ils tapent dans l'tas, 
 
 S'éclatent dans ce cas 
 
 Je m'explique, flics ou voyous, 
 
 Flingues ou cailloux 
 
 Les hommes sont tarés, parés 
 
 Veulent s'accaparer les pires des tares 
 
 Et j'en ai marre d'être entouré d'coup fourrés barrez-vous ! 
 
 C'est c'que j'leur dis mais j'vois personne au rendez-vous 
 
 Dépêche-toi reviens parmi nous 
 
 Sans toi mes frères sont fous, 
 
 J'espère que tu reviendras bientôt... 
 
  
  
  Refrain
 
 Dis aux gosses que le crime ne paie pas 
 
 Approche toi d'eux, vieux dis leur 
 
 Depuis quand c'est comme ça... 
 
 Dis aux gosses que le crime ne paie pas 
 
 Ils vont te rire aux nez, pire vont te pigeonner 
 
 Tire-toi ! 
  
  
 
 Le diable est fort, le diable est hors de portée 
 
 Donne-moi la force de mon esprit la vengeance ôter, 
 
 Sauter la rancune afin d'avancer à grands pas 
 
 Mourir d'ennui, d'envie d'ôter la vie... 
 
 Qui rêve de droit chemin, de vrai chemin 
 
 Quand le parchemin est caché 
 
 Les rues sont en train de se tacher de sang 
 
 Descentes de gosses, sur d'autres gosses 
 
 Pas d'billes, des crosses, 
 
 Ils prennent les citrouilles pour des carosses 
 
 Donc les gars rossent les gars des boss, c'est la saga 
 
 Seule ta sagacité peut t'inciter à éviter tout ça, gars, 
 
 Ça se gâte, mâte, pas d'éclate, tout est stigmatisé, 
 
 Même un gosse de 15 ans peut te traumatiser 
 
 Si tu essaies de sympatiser, arrête tes bétises 
 
 Avec Satan il a pactisé, c'est pas qu'il aime la mort, 
 
 C'est simplement qu'il ne sait pas, 
 
 Qu'il y a des jeux où l'on ne gagne pas. 
  
  
 
 Refrain
  
  
 
 1997, j'm'en pête ! Me dit l'gosse du coin, 
 
 Oeil en coin, coup d'poing 
 
 Points sur les 'i'. "Est-ce que t'as saisi ?" dit-il 
 
 Se tourne vers un trimard, 2-1 c'est ti-par, 
 
 Qui s'prend pour Escobar au bar ce soir, 
 
 Entraîné, rien ne stoppe 
 
 Ne peut freiner, un gosse effrenné, 
 
 Surtout quand il est bien engrainé 
 
 Trainée générale, 10 contre 1, ça va vite, 
 
 T'évites un coup, t'en as 9 en bonus ils t'invitent 
 
 Et vite fait, bien fait, encore un frère qui tombe à terre 
 
 Un mort à court terme j'accours, termine 
 
 Ils s'exterminent, ça fait mal, 
 
 L'histoire se passe à la capitale, 
 
 Sa région, province et au niveau international, 
 
 Mes frères se marchent sur la tête 
 
 Et quand ça pête ils montent le ton 
 
 Comme si Le Pen était leur patron, 
 
 J'dis pas aux gosses que le crime ne paie plus 
 
 Mais tout ce que je sais c'est que l'esclavage continue... 
 
 Voilà tout ce qu'on nous a laissé, l'argent des trafics 
 
 La musique les médailles aux jeux olympiques 
 
 Tout ce qu'on a sur cette putain de planète c'est ça 
 
 Y faut pas qu'on en reste là...