Je suis en règle comme mes papiers tu peux m'épier, conspirer, pire 
 
 Espérer, voir me virer, tirer, fuir me faire cuire, me cuisiner, m'usiner 
 
 Ta fraise se cassera sur ma face si tu veux m'assassiner, me calciner 
 
 Pas besoin de me dessiner la suite, j'connais la musique, ton disque est truqué, 
 
 Tronqué, t'as craqué, t'as le trac mais c'est moi qui suis traqué, parqué, 
 
 Braqué, aussitôt écarté, embarqué tu joues les cracks et, t'as ta matraque, 
 
 Mais la tête de craqué que t'as su raconté, protégé du Parquet 
 
 Tu parles du bombes, dans la France profonde 
 
 Puis la France tu sondes, après tu poses une bombe 
 
 Et dans ton piège elle tombe... 
 
 Faisant de moi un ennemi public 
 
 L'ennemi commun, au commun des cons qui crois en ta politique en me stéréotypant 
 
 Tu fais croire que je suis flippant 
 
 Les flics en civil fouillent mes vêtements, bêtement, 
 
 Et ils font monter la pression garçon, j'ai bien l'impression 
 
 Qu'il y a une OPA sur l'immigration 
 
 C'est la crise : la douce France casse du bronzé bébé, 
 
 T'achètes ton pain, t'as pas d'papiers on se voit au bled... et d'emblée 
 
 Voilà pourquoi il y a du complot dans l'air 
 
 J'ai pas la couleur locale laissez-moi faire mes affaires 
 
 C'est nécessaire, frère, serre les coudes 
 
 L'enfer est sur Terre les condés courrent les rues sont bondées sourds sont les militaires 
 
 Mon service pour toi s'est arrêté au bout des trois jours 
 
 Si tu es la lumière, je suis un abat-jour... 
 
  
  
  Refrain
 
 Tu peux mentir dans tes informations, tu sais ça ! 
 
 Tu peux montrer l'Amérique du doigt, tu dois, 
 
 Jouer les martyrs qui se protègent de l'immigration 
 
 En règle comme mes papiers, j'm'occupe de ton cas, mon gars... 
  
  
 
 Tu peux mentir dans tes informations puis ensuite, 
 
 En public attaquer Befa pour diffamation 
 
 Befa ou un autre type, qui payera la note t'hypnotise, pousse à la tise, 
 
 Tout se concrétise, pourquoi t'attises dis-moi, 
 
 Vise, dix mois, please dis moi pour un délit dom-bi, c'est vil tu vois, 
 
 Parfois, ma voix s'envole et va de ville en ville mais je n'ai plus la foi, (en toi) 
 
 Les gosses ont froid dedans et hors des bidonvilles, 
 
 Dortoirs-villes, cités-villes, les noms défilent mais c'est toujours toi qui les enfiles, 
 
 Zoofile ou pervers dans ton costard, sado-maso, frustré, homme de pouvoir, 
 
 Je vois la bave qui coule de ta bouche ton air est louche, 
 
 Il te manque une fourche et tu fais une touche, le diable à une cravate 
 
 Des innocents se font cravacher qui croit qu'ici-bas, ça ne va pas craquer ?
 
 Apprends le respect aux tiens si tu veux le respect des miens 
 
 En attendant, retiens bien que... 
  
  
 
 Refrain
  
  
 
 Tu peux montrer l'Amérique du doigt, tu sais ça ! 
 
 Faire croire qu'ici les tensions raciales n'existent pas 
 
 Faire croire que Fabe est un parano, qu'il est mal dans sa peau 
 
 Qu'il a mal, qu'il lui faut l'échafaud tu parles des effets, mais tu en es la cause 
 
 Je vois des innocents crever tu vois la vie en rose, 
 
 Ose parler quand on t'entend avance avec ton temps, 
 
 Aie du cran, comprends quand on est pas content 
 
 Je passe mon temps à lutter contre toi t'es pas content ? 
 
 J'm'en tape, mon grand, parce que j'ai pas ton temps ! 
 
 Tu as peur de la vérité, tout empire, pire ton empire n'a plus ton identité 
 
 J'aime pas ton drapeau, tes flics et tes politicos 
 
 Si tu nous rates, on ne te ratera pas, protège ton dos 
  
  
 
 Refrain
  
  
 
 Allo ouais, passes-moi Jacques, s'il-te-plaît 
 
 Fabe, ouais, c'est pas grave, tu lui diras que j'ai écrit une chanson pour lui.