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Juliette Noureddine - Franciscæ meæ laudes
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Juliette Noureddine - ¿ Qué tal ?
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Juliette Noureddine - (La chanson d') Abhu Newes
- 4
Juliette Noureddine - A voix basse
- 5
Juliette Noureddine - Aller sans retour
- 6
Juliette Noureddine - Assassins sans couteaux
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Juliette Noureddine - Berceuse pour Carlitos
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Juliette Noureddine - Bon débarras
- 9
Juliette Noureddine - C'est l'hiver
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Juliette Noureddine - C'est moi que je suis la Joconde.
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Juliette Noureddine - Casseroles et faussets
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Juliette Noureddine - Chanson, con !
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Juliette Noureddine - Consorama
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Juliette Noureddine - Du gris
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Juliette Noureddine - Enquête préliminaire
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Juliette Noureddine - Fantaisie héroïque
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Juliette Noureddine - Garçon manqué
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Juliette Noureddine - Heureuse
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Juliette Noureddine - I'm still here (Tenir)
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Juliette Noureddine - Il n'est pas de plaisir superflu
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Juliette Noureddine - Il s'est passé quelque chose
- 22
Juliette Noureddine - Impatience
- 23
Juliette Noureddine - Irrésistible
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Juliette Noureddine - It's Heavenly
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Juliette Noureddine - Jeu de massacre
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Juliette Noureddine - L'amour en pointillé
- 27
Juliette Noureddine - L'éternel féminin
- 28
Juliette Noureddine - L'Etoile Rouge
- 29
Juliette Noureddine - L'homme à la moto
- 30
Juliette Noureddine - La ballade d'Eole
- 31
Juliette Noureddine - La baraque aux innocents
- 32
Juliette Noureddine - La Barcelone
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Juliette Noureddine - La belle abbesse
- 34
Juliette Noureddine - La boîte en fer blanc
- 35
Juliette Noureddine - La braise
- 36
Juliette Noureddine - La complainte des filles de joie
- 37
Juliette Noureddine - La géante
- 38
Juliette Noureddine - La jeune fille ou le tigre ?
- 39
Juliette Noureddine - La pagode du cheval blanc
- 40
Juliette Noureddine - La paresse
- 41
Juliette Noureddine - La petite fille au piano
- 42
Juliette Noureddine - La vengeance
- 43
Juliette Noureddine - La vierge Eponine
- 44
Juliette Noureddine - Lames
- 45
Juliette Noureddine - Lapins !
- 46
Juliette Noureddine - Le cantique des mères
- 47
Juliette Noureddine - Le congrès des chérubins
- 48
Juliette Noureddine - Le danseur de corde
- 49
Juliette Noureddine - Le dernier mot
- 50
Juliette Noureddine - Le festin de Juliette
- 51
Juliette Noureddine - Le p'tit non
- 52
Juliette Noureddine - Le prince des amphores
- 53
Juliette Noureddine - Le remords
- 54
Juliette Noureddine - Le rosier jaune
- 55
Juliette Noureddine - Le sort de Circé
- 56
Juliette Noureddine - Les Djinns
- 57
Juliette Noureddine - Les garçons de mon quartier
- 58
Juliette Noureddine - Les jours de pluie
- 59
Juliette Noureddine - Les lanciers du Bengale (1)
- 60
Juliette Noureddine - Les loups sont entrés dans Paris
- 61
Juliette Noureddine - Les romanichels
- 62
Juliette Noureddine - Les souvenirs
- 63
Juliette Noureddine - Les timides
- 64
Juliette Noureddine - Les yeux d'or
- 65
Juliette Noureddine - Lucy
- 66
Juliette Noureddine - Manèges
- 67
Juliette Noureddine - Maudite clochette
- 68
Juliette Noureddine - Mayerling
- 69
Juliette Noureddine - Mémère dans les orties
- 70
Juliette Noureddine - Menuet pour la Joconde
- 71
Juliette Noureddine - Mode d'emploi
- 72
Juliette Noureddine - Moi, j'me tache
- 73
Juliette Noureddine - Monocle et col dur
- 74
Juliette Noureddine - Monsieur Vénus
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Juliette Noureddine - Oraison
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Juliette Noureddine - Papier buvard
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Juliette Noureddine - Petite messe solennelle
- 78
Juliette Noureddine - Petits métiers
- 79
Juliette Noureddine - Poisons
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Juliette Noureddine - Quand on vous aime comme ça
- 81
Juliette Noureddine - Remontrances
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Juliette Noureddine - Retour à la nature (a brand new one)
- 83
Juliette Noureddine - Retour nature
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Juliette Noureddine - Revue de détail
- 85
Juliette Noureddine - Rimes féminines
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Juliette Noureddine - Roméo et Juliette
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Juliette Noureddine - Sentimental bourreau
- 88
Juliette Noureddine - Sous le grand ciel d'hiver
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Juliette Noureddine - Sur l'oreiller
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Juliette Noureddine - Tous les morts sont ivres
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Juliette Noureddine - Tout est bon dans l'cochon
- 92
Juliette Noureddine - Tout fout l'camp
- 93
Juliette Noureddine - Tu ronfles !
- 94
Juliette Noureddine - Tueuses
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Juliette Noureddine - Tyrolienne haineuse
- 96
Juliette Noureddine - Un ange passe
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Juliette Noureddine - Un monsieur me suit dans la rue
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Juliette Noureddine - Un ragga abscons
- 99
Juliette Noureddine - Une lettre oubliée
Monsieur Vénus
Juliette Noureddine
Beau cadavre qui râle au gré de mes délices
Douce chair embaumée et blanche comme ce lys
Qu'avant l'amour j'ai mis sur ton long torse froid
Je ne suis pas un monstre mais une fille douce
Que le désir des hommes jamais n'intéressa
Je voulais être un autre et toi, vice versa
Tu avais tout l'attrait des belles garces rousses
Oui, roussot, tu l'étais, dans tes roses en satin
Expert en fleurs factices, toi l'Hercule Farnèse
C'était, il m'en souvient, en l'an quatre-vingt-treize
Alors je décidai de tordre nos destins
Tu acceptas le jeu, les chapeaux, les voilettes
Les bijoux, les parfums, la soie, le chinchilla,
L'hôtel particulier, les bouquets de lilas
Et que je te vis nu, choisissant tes toilettes
Que dire de nos étreintes qui puisse être entendu ?
Réinventant l'amour, nous n'avions pas de normes
Moi l'homme et toi la femme, ce rien était énorme
Et pour te prendre, rien ne semblait défendu
Échangeant nos deux rôles dans notre mise en scène
À toi la bouche peinte et les seins maquillés
Les longues pâmoisons dans les blancs oreillers
J'avais, moi, la cravache et les ordres obscènes
Mais il y avait un homme qui m'aimait sans retour,
Un officier glorieux et droit comme une tige,
Il nous surprit un soir et connut le vertige
De voir comment bifurquent les chemins de l'amour
Or, de quel crime étais-je la plus coupable en somme
Celui de le tromper pour un de ses pareils
Ou celui d'adorer l'équivoque merveille
Face aux appas de qui il se sentait moins homme ?
Il exigea qu'en duel l'affront se terminât
Et c'est moi qu'il convia à payer nos audaces
Mais dans le petit jour, c'est toi qui pris ma place
Qui pris mon habit noir et c'est toi qu'il tua
Alors je m'en fus chez un grand taxidermiste
Qui t'embauma, mon cher, qui t'articula
Mit des reliefs ici et des béances là
Faisant de tout ton corps un rêve mécaniste
Voilà pourquoi je peux, lorsque s'enfuit le jour,
M'étendre auprès de toi, ma virile amoureuse
Dans le parfum qui sied, phénol et tubéreuse
Et, mort, te posséder de mon vivant amour
Qui peut me condamner ? Le coeur est un rébus
L'amour est un désordre et rien ne le commande
Il reste obscur et muet, si d'aucuns lui demandent
Qui de toi ou de moi était Monsieur Vénus.