Anne-Lise, ô Anne-Lise
 
 Tu sais que mon cœur t'appartient
 
 Anne-Lise, ô Anne-Lise
 
 Murmurait un jeune Tyrolien
 
 Quand je vois de loin ta robe blanche
 
 Au bal du pays le dimanche
 
 Aucun garçon n'a plus que moi
 
 Des battements d'émoi
 
 Et lorsque je tiens ta taille exquise
 
 Tous les villageois se disent :
 
 "Mais qu'ils dansent bien, ces deux-là
 
 Un jour, on les mariera."
 
  
  Anne-Lise, ô Anne-Lise 
 
 Je ne peux t'offrir de palais
 
 A Venise, mais Anne-Lise, 
 
 On s'aimera dans mon chalet.
  
 
 Mais très coquette, la fille lui répondait :
 
 Sois plus patient et un jour je t'épouserai
 
 Va donc me cueillir sur le grand rocher dix édelweiss
 
 Si tu m'aimes tant
 
 Pour moi tu dois faire des prouesses
 
 Et le garçon, aussitôt, défiant le danger
 
 En cueillit huit
 
 Et, bien vite, vint les lui porter.
 
 Les deux fleurs manquantes
 
 Il les remplaça par deux baisers.
 
 Et fou de bonheur, il se mit à lui chanter :
  
 
 Anne-Lise, ô Anne-Lise
 
 Tu sais que mon cœur t'appartient
 
 Anne-Lise, ô Anne-Lise
 
 Aujourd'hui, j'ai enfin le tien
  
 
 Nous nous marierons un beau dimanche
 
 Et ta nouvelle robe blanche
 
 Eblouira dans le canton les filles et les garçons
 
 Je serai le plus heureux des hommes
 
 Je ferai tout pour qu'en somme
 
 Tu ne regrettes jamais ce jour béni
 
 Ma jolie
  
 
 {x2:}
 
 Anne-Lise, ô Anne-Lise
 
 J'ai deux grands troupeaux et un toit.
 
 Anne-Lise, ô Anne-Lise
 
 Tout cela sera vite à toi.